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Selon le septième baromètre HoRHizons, présenté dernièrement, les tensions demeurent fortes au niveau de l’emploi dans la fonction publique territoriale. L’étude établit aussi deux autres diagnostics, l’augmentation de la masse salariale et la méconnaissance des élus locaux sur le rôle d’employeur.
Une collectivité sur deux (49,2% soit 5,6 points de plus par rapport au baromètre de 2020) envisage de recruter prochainement, dont plus d’un tiers de façon certaine (34,5 %), et cela particulièrement dans les départements et les intercommunalités. Les perspectives de recrutement sont en constante progression depuis 2015. Les difficultés de recrutement sont fortes sur de plus en plus de métiers en tension : les secrétaires de mairie (toujours en première position), les travailleurs sociaux, les policiers municipaux, les animateurs, les responsables de services techniques…
Pour la secrétaire générale de l’Association des Maires de France, Murielle Fabre : « Ces métiers en tension sont beaucoup plus nombreux qu’auparavant ». Cause principale, les nombreux départs à la retraite et une forte concurrence du privé qui est plus attractif : « Cela est particulièrement vrai sur les métiers techniques qui sont mieux payés dans les entreprises privées ». Mais la fonction publique territoriale sait, elle aussi, déployer toute sa panoplie d’outils pour recruter grâce à la revalorisation salariale, la qualité de vie au travail, la protection sociale complémentaire, l’action sociale, le télétravail, l’accompagnement à l’évolution professionnelle et à la mobilité interne ou encore les règles de déroulement de carrière attractives.