Une délégation de l’Association des Maires de la Haute-Corse présente au congrès des maires et des présidents d’EPCI de la Corse-du-Sud
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Un 16ème Congrès avec l’autonomie au cœur des débats
En dépit de l’absence du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 16ème Congrès des Maires et des Présidents d’EPCI de la Corse-du-Sud, qui s’est tenu le 7 octobre dernier, a été l’occasion d’aborder l’autonomie sous les aspects du quotidien des élus locaux, de leurs contraintes fiscales ou touchant le règlement de l’urbanisme et la question cruciale de l’aménagement du territoire. Aux côtés d’Ange-Pierre Vivoni, le Président de l’Association, les maires de Prunelli di Fium’Orbu, André Rocchi, de Lucciana, José Galletti et de Pietracorbara, Alain Burroni ou encore le maire de Carpineto, Marcel Ferrari ont représenté le département lors de cet événement.
A l’invitation du maire de Cozzano et Président de l’Association des Maires de la Corse du Sud, Jean-Jacques Ciccolini, ce seizième congrès a rassemblé bon nombre d’élus locaux mais aussi le préfet de Corse, Amaury de Saint-Quentin, le président du Conseil Exécutif, Gilles Simeoni, le sénateur, Jean-Jacques Panunzi, les députés, Laurent Marcangeli et Paul-André Colombani, le maire d’Ajaccio, Stéphane Sbraggia, le représentant de la présidente de l’assemblée de Corse, Hyacinthe Vanni, le vice-président de l’ANEL et maire de Bonifacio, Jean-Charles Orsucci ainsi que Michel Gros, le vice-président de l’association des maires ruraux de France.
On a ainsi évoqué les futures évolutions du bloc communal et du bloc intercommunal dans le cadre du prochain statut même si les négociations sont pour l’instant stoppées en raison de la décision de la cour d’appel de Paris de refuser un régime de liberté conditionnelle à Pierre Alessandri.
Beaucoup de propos ont également portés sur l’urbanisme et les multiples obstacles qui se dressent devant les maires. Pour Ange-Pierre Vivoni : « Moins de 25% des communes en Corse ont un document d’urbanisme approuvé ! Il y a la loi littoral, la loi montagne mais les juges appliquent toujours la plus restrictive, en l’occurrence la loi littoral. Il sera nécessaire d’adapter ces lois, définir les périmètres en travaillant tous ensemble. Le processus engagé correspond, je l’espère, à une réelle sortie du tunnel pour la Corse dans le domaine de l’urbanisme. La Corse meurt aujourd’hui car nous sommes incapables d’aménager nos territoires. »