Rencontre entre les maires de la Haute-Corse et Gérald Darmanin

Lire l’article

En marge du Congrès des Maires de France, une délégation d'une trentaine d'élus de la Haute-Corse a rencontré le ministre de l'Intérieur, le 22 novembre dernier, Place Beauvau. Pour Ange-Pierre Vivoni, le maire de Sisco et Président de l'Association des Maires de la Haute-Corse : « Nous avons eu droit à un très bon accueil. Nous étions environ une cinquantaine entre les élus de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse. Le ministre a donné la parole à tous les maires qui souhaitaient s’exprimer. Je ne sais pas les propos qui ont été tenus entre lui et le Président du Conseil Exécutif le matin mais nous avons parlé, de notre côté, de nombreuses problématiques. Ce fut une belle reprise de contact. Il nous a promis de venir en Corse dans la première quinzaine du mois de décembre. Il resterait entre deux et quatre jours dans l’île pour travailler sur nos problèmes. Il est prêt à travailler sur tous les sujets, il est prêt à faire une décentralisation très poussée. Il a parlé évidemment d’autonomie, il n’en fait pas non plus une seule obsession, il veut voir où les choses avancent, là où elles bloquent. Il a réitéré sa volonté de nous aider. Les principales compétences du bloc communal ont été abordées, l’urbanisme, la spéculation, les incendies… »

En marge du Congrès des Maires de France, une délégation d'une trentaine d'élus de la Haute-Corse a rencontré le ministre de l'Intérieur, le 22 novembre dernier, Place Beauvau.

Pour Ange-Pierre Vivoni, le maire de Sisco et Président de l’Association des Maires de la Haute-Corse : « Nous avons eu droit à un très bon accueil. Nous étions environ une cinquantaine entre les élus de la Corse-du-Sud et de la Haute-Corse. Le ministre a donné la parole à tous les maires qui souhaitaient s’exprimer. Je ne sais pas les propos qui ont été tenus entre lui et le Président du Conseil Exécutif le matin mais nous avons parlé, de notre côté, de nombreuses problématiques. Ce fut une belle reprise de contact. Il nous a promis de venir en Corse dans la première quinzaine du mois de décembre. Il resterait entre deux et quatre jours dans l’île pour travailler sur nos problèmes. Il est prêt à travailler sur tous les sujets, il est prêt à faire une décentralisation très poussée. Il a parlé évidemment d’autonomie, il n’en fait pas non plus une seule obsession, il veut voir où les choses avancent, là où elles bloquent. Il a réitéré sa volonté de nous aider. Les principales compétences du bloc communal ont été abordées, l’urbanisme, la spéculation, les incendies… »

Le ton est beaucoup plus tranché chez Jacky Bartoli, le maire d’Isolacciu di Fium’Orbu : « C’était une réunion comme une autre. La seule chose positive a été indiquée dans son discours quand il a dit qu’il serait là pour aider la Corse et les Corses. Je l’ai donc interrogé dans ce sens en lui précisant nos besoins et en lui disant qu’il serait davantage important d’écouter les élus de terrain car ce sont les seuls qui peuvent parler des besoins de nos concitoyens. Pour aider la Corse, j’ai demandé au ministre de venir avec de la matière grise, de l’ingénierie et des moyens. La Corse a des richesses naturelles importantes. Il serait temps que les Corses se mettent au travail sérieusement. Au niveau de l’agriculture, certains font des choses extraordinaires. J’ai, bien évidemment, évoqué avec le ministre l’opportunité que représentait le thermalisme en Corse. Cela pourrait être une richesse très importante pouvant créer des centaines d’emplois.»

Le maire de Ghisonaccia et président de la Communauté de Communes du Fium’Orbu Castellu a souligné, lui aussi, l’intérêt de tels échanges : « Gérald Darmanin a effectué un discours très intéressant. Les prises de parole sur l’urbanisme, la spéculation et la délinquance ont permis d’orienter davantage les débats sur la nécessité de renforcer les moyens en matière de sécurité de nos concitoyens. Concernant l’autonomie, le ministre a prôné la reprise du dialogue. Je ne sais pas ce qui a été dit entre lui et le Président du Conseil Exécutif mais je crois que nous sommes sur la bonne voie pour reprendre les échanges et avancer. On a, effectivement, besoin d’ingénierie pour relancer les travaux d’infrastructures et d’équipement au service de notre économie. Je pense que le PTIC doit être à réviser en profondeur tout comme son aide au financement. Néanmoins, il faut garder à l’esprit que c’est l’ingénierie qui est au cœur du sujet. Sans elle, on peut financer tout ce que l’on veut, on n’y parviendra pas. Depuis plusieurs années, je suis partisan d’un vrai et bon projet pour la Corse, d’un projet de relance qui puisse être bien financé et bien réalisé par la région, les intercommunalités et les communes. Il vaut mieux un bon PTIC avec un bon taux de financement y compris sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat qu’un saupoudrage de subventions. »